Cinquième mois de grossesse

Publié le par Petite ombre

Et si je papotais un peu grossesse?

Me voilà arrivée au cinquième mois et où je ne peux plus le cacher, je sens le regard des gens qui pigent enfin que j'attends un enfant et non pas que j'ai pris un peu de gras au bidon.

La dernière fois que j'évoquais ma troisième grossesse ici, je vous parlais des désagréments des premiers mois. Ils ont un peu joué les prolongations mais peu à peu, enfin, ils ont disparu et je suis bien soulagée, même si j'avoue que parfois j'ai encore un peu l'estomac en vrac, je le sens beaucoup plus fragile. Mais au moins je n'ai plus cette impression que plus jamais je ne me sentirais pas autrement que malade.

Le quatrième mois n'a cependant pas été de tout repos tout le temps. Mon petit bébé aime beaucoup le bas de mon utérus et a eu du mal à vouloir remonté comme le font généralement les fœtus de son âge. J'avais donc un poids constant sur mon col et sur ma vessie, c'était désagréable. Comme c'est mon troisième enfant, j'ai perçu très tôt ses mouvements et c'est un bébé plein de vigueur qui grandit en moi. Mais quand il est bien bas, les coups dans le pubis sont gênants et les Wc étaient mon lieu de prédilection. J'ai même du aller faire pipi à l'école maternelle de ma fille alors que j'y été allé avant de partir.. Mais croyez moi, un petit bout qui appuie sur la vessie, c'est quasi impossible de se retenir, même pour trois gouttes.

Pour ajouter un peu plus de fun, j'ai déjà eu des contractions... Je sais que j'ai un utérus très contractile, ce qui m'a valut de finir couchée à la fin de ma seconde grossesse avec des piqures dans les fesses pour accélérer le processus de développement des poumons de ma fille car le médecin avait peur que j'accouche prématurément (ce qui ne fût pas le cas au final). Cependant, là j'ai battu mon record a en avoir aussi tôt dans ma grossesse. Je me suis donc naturellement un peu, voire beaucoup contrariée avec cela. J'ai levé le pied encore plus que ce que je ne le faisais déjà, mais avec deux enfants à gérer et un mari à des kilomètres de la maison, ce n'est pas facile.  Heureusement mon col reste fermé et j'espère que cela sera le cas jusqu'à octobre où là on ne parlera plus d'accouchement prématuré.

Mon mari a pu travailler enfin un peu près de la maison tout le mois de juin et donc rentrer tous les soirs. Quel changement de vie et du coup j'ai constaté que j'étais moins fatiguée et forcément plus de contractions ou alors une ou deux en plusieurs semaines. Mais voilà qu'on me reprend à nouveau mon époux pour l'envoyer à l'autre bout de la France, alors j'appréhende un peu,surtout que mon moral en ai très affecté, je suis au delà de ma limite d’acceptation de vivre ainsi. Les hormones ne doivent pas m'aider, je n'ai jamais autant mal vécu l'un de ses départs. Je veux profiter à fond de cette grossesse, mais sans mon mari ce n'est pas pareil. Il est assez affecté aussi, lui qui avait crée un joli lien avec notre bébé. En effet, ils jouent tous les deux le soir quand je suis couchée. Bébé reconnait la voix de son papa et lui manifeste qu'il est prêt à jouer. Ils font des duels de force. Au même stade pour mes précédentes grossesses mes enfants ne bougeaient pas autant et ne faisaient pas autant de vagues visibles dans mon ventre. A tel point que si pendant une journée ce troisième bébé gigote moins fort je m'inquiète..... Quel tourment!

 

Je me suis sentie très épanouie en ce beau mois de juin, fière de mon ventre qui s'arrondit et de sentir ce petit être qui grandit en moi. Très heureuse, calme et sereine, entourée de mon mari et mes deux premiers enfants. C'est un état général que je n'ai pas eu depuis très longtemps et qu'est ce que c'est agréable !!! Le coup du départ de mon époux est donc un coup de massue. On savait qu'il devrait plus ou moins repartir mais pas aussi loin et aussi longtemps! Il va rater toute la fin de ma grossesse et si ses chefs continuent à faire leur gueule de cons, il ne sera jamais là pour l'accouchement. Alors priez pour que notre situation change car ça a gâché tout cet épanouissement que je ressentais.C'est juste pas possible pour moi de ne pas l'avoir avec moi, c'est impensable. On est écœuré par le sans cœur de certaines personnes.

Je suis donc à mi chemin de ma grossesse, voire même un peu plus, le temps passe vite, plus vite depuis que je ne suis plus trop malade et que tous les bons côtés du second trimestre sont apparus. Il faut que j'en profite à fond car je sais que c'est la dernière fois que je vis tout cela. Je prie pour ne pas avoir un été trop chaud...

J'ai passé ma seconde échographie officielle samedi dernier, on a trois beaux clichés en 3d de notre petit troisième. Nous ne voulons pas connaître le sexe et chacun y va de ses suppositions rien qu'en voyant la tête de notre chérubin (beaucoup parie sur un garçon, moi y compris, sauf mon mari qui voit et veut une fille lol) qui essayait de se cacher avec ses mains et même ses pieds! En tout cas, le principal c'est que l'examen a révélé que bébé grandit normalement et qu'il a tout ce qu'il faut là où il faut! Alors fille ou garçon peu importe, il va bien! (on en rend dingue plus d'un qui n'ont pas notre patience et ne comprennent pas notre choix de ne pas vouloir savoir).

J'ai déjà assez papoté pour aujourd'hui, mais j'ai encore des choses à vous dire. Alors à très vite pour un autre article grossesse...

 

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